PHOTOVOLTAÏQUE
Raccordement hybride solaire et éolien
Le 1
er juin, l’entreprise BayWa r.e. a publié un
communiqué de presse dans lequel elle défend l’idée des raccordements hybrides photovoltaïque et éolien, afin d’optimiser les coûts de raccordement par rapport aux productibles. En effet, les périodes de production maximale pour le solaire (l’été et vers midi) et l’éolien (l’hiver) permettent de tabler sur des bénéfices de complémentarité. Aujourd’hui les projets sont raccordés à leur puissance nominale, bien qu’en pratique elle ne soit atteinte que très rarement. C'est aussi sur cette puissance nominale qu'est calculée la quote-part du raccordement. D’après BayWa r.e., les producteurs et la collectivité gagneraient à raccorder moins que la puissance installée
« quitte à stocker, voire écrêter une partie de la production ». D’autre part, la règle issue du code de l’énergie qui stipule
« qu’aucune installation de production ne peut être raccordée à un réseau public de distribution d’électricité en HTA (Haute Tension A comprise entre 1 kV et 50 kV) lorsque sa puissance installée excède 17 MW » briderait les projets et entraînerait un surcoût du raccordement ou de l’électricité produite. La possibilité de stocker l’énergie produite sur site pour la réinjecter plus tard dans la journée permettrait également d’économiser des coûts de raccordement, c’est pourquoi BayWa r.e. appelle à un mécanisme de soutien pour le stockage en France métropolitaine. En l’alliant à de l'écrêtement, cela permettrait aux énergies renouvelables électriques de participer activement à l’équilibrage du réseau, et non plus seulement, comme c’est le cas aujourd’hui, de maximiser le productible indépendamment des besoins des autres acteurs du réseau électrique.