PHOTOVOLTAÏQUE
859 zones délaissées disponibles pour de grandes centrales au sol en France
L’Ademe vient de publier une nouvelle étude portant sur la délicate question du foncier dans le développement des grandes centrales photovoltaïque au sol. Intitulé "Identification, par département français, de zones délaissées et artificialisées propices à l’implantation de centrales photovoltaïques", ce travail s’inscrit dans la continuité d’une première étude réalisée en novembre 2019 qui avait évalué le potentiel photovoltaïque mobilisable sur de telles zones en métropole (hors parkings et surfaces en eau). L’Ademe avait alors conclu à un potentiel théorique de 49 GWc mais ce chiffre nécessitait d’être affiné. Le nouveau travail s’est donc attaché à identifier précisément une vingtaine de sites par département sur le territoire national (y compris les DROM) qui répondaient à cette catégorie de sol délaissé pouvant accueillir des centrales photovoltaïques d’une puissance minimale de 1 MWc. En croisant des critères environnementaux aux caractéristiques topographiques des sites, une sélection drastique a été menée par le groupement des bureaux d’études Cerema/Tecsol en collaboration avec les services déconcentrés de l’État (notamment DREAL - Directions Régionales de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement ainsi que DDTM - Direction départementale des territoires et de la mer). Ainsi, d’un premier panel de 2 041 sites en friche, la sélection s’est réduite à 950 zones représentant une puissance maximale théorique de 8,6 GWc. Une dernière phase de consultation post-étude menée par la DGEC a encore réduit ce chiffre pour ne retenir au final que 859 sites. L’étude précise toutefois que rien n’est figé. Le nombre de sites recensés sera amené à évoluer soit parce que les sites auront été in fine reconnus non favorables, soit car des enjeux environnementaux nouveaux auront été identifiés. Les sites recensés et qualifiés seront publiés et régulièrement mis à jour dans l’outil "Cartofriches ".