FINANCE
Les EnR prêtes à (enfin) capter les investissements ?
C’est en tout ce qu’a laissé entendre Jean-François Cirelli, PDG de la société de gestion d’actifs Blackrock France Belgique Luxembourg et invité à prendre la parole lors du Colloque du Syndicat des énergies renouvelables (SER), le 6 février. «
Nous sommes à la veille d’une immense réallocation des financements », a-t-il expliqué. Expliquant que 20 000 milliards d’euros d’investissements allaient «
changer de génération », notamment au bénéfice des renouvelables. «
Les renouvelables est une classe d’actifs dynamique, moins cyclique et qui permet une diversification », a vanté l’ancien dirigeant d’Engie. Son nouvel employeur investit aujourd’hui 6 milliards d’euros par an dans les projets de production d’énergie renouvelable dans les pays de l’OCDE (en equity, par la dette et des fonds de fonds), contre 1 milliard d’euros seulement il y a encore quelques années. «
Nous devons convaincre les investisseurs que les renouvelables sont une classe d’actifs dans laquelle ils peuvent investir », a-t-il conclu, ajoutant que certains d’entre eux ne trouvaient pas de projets dans lesquelles investir. Pour la France, c’est d’ailleurs 1 milliard d’euros qui sont destinés à des projets renouvelables, Jean-François Cirelli a d’ailleurs appeler les porteurs de projets à se manifester. Et d’ajouter, «
la crainte de la finance est que les gouvernements se défaussent sur nous. Les gouvernements d’abord ! »